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Photo du rédacteurLouise Pahun

À Gaza la liberté de la presse meurt aussi

Depuis l'ignoble attaque perpétrée le 7 octobre par les terroristes du Hamas, chaque jour, ce sont des civils qui meurent sur le territoire Gazaoui. Ce sont des femmes, ce sont des hommes. Ce sont des enfants.




Ce conflit est insoutenable.

Nous ne constituons dans cette Assemblée départementale de Loire Atlantique qu'une petite brique parmi la communauté internationale, la société civile, les États, les ONG, nous sommes loin, nous sommes impuissants, mais il nous faut continuer à réclamer le cessez-le-feu immédiat et définitif.


Pour maintenir la pression et pour que l'on n'oublie pas, en cette fin d'année, que la bande de Gaza se réveille chaque jour un peu plus endeuillée que la veille, notre voix compte. Réclamer l'arrêt du conflit est un impératif moral.


Dans cette intervention, je voulais aussi attirer votre attention sur les crimes de guerre qui endeuillent la communauté des journalistes.


À Gaza, depuis le début des conflits, nombre d'entre eux ont perdu la vie. Ces journalistes, ces caméramen, ces fixeurs, ont péri dans les combats, quand ils ou elles n’ont pas été la cible directe des attaques de l'armée d'Israël.


Ce sont plusieurs ONG qui le dénoncent, telles Reporters sans frontière, Human Rights Watch, mais aussi la communauté internationale des journalistes représentée par le comité de protection des journalistes ou encore la FIJ, la fédération internationale des journalistes.  Elles appellent la Cour Pénale international à s'autosaisir pour traiter des crimes de guerre à l'encontre des journalistes.


La cible n'est pas qu'humaine, elle est matérielle également car une cinquantaine de locaux de médias à Gaza ont été détruit.


Pour les gens de presse, ce conflit est déjà le conflit le plus meurtrier de leur histoire récente, avec 64 professionnels des médias tués. C'est quasiment 1 par jour.

Pourtant en temps de guerre le rôle de la presse est capital et une zone de conflit doit être médiatiquement couverte par les professionnels pour ne pas servir de propagande aux belligérants.


Dans le drame historique qui se déroule sous nos yeux et qui marquera la suite de notre siècle, on déplore les crimes, les drames humains, on déplore le non respect du droit, on déplore les impasses géopolitiques, on s’effraie des répercussions nationales. Mais aujourd’hui je voulais contribuer à mettre un peu de lumière sur une facette particulière de ce conflit monstrueux :


À Gaza, les libertés de la presse et d'expression sont aussi touchées.



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