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  • Photo du rédacteurGroupe écologiste de Loire-Atlantique

Centrale nucléaire à Cordemais : ne nous engageons pas dans une nouvelle impasse énergétique.

La centrale de Cordemais est une des dernières centrales à charbon de France. Depuis qu’EDF a abandonné le projet de conversion en centrale biomasse Ecocombust, le site est menacé de fermeture définitive. Aucun projet de reconversion de l’outil industriel ni des emplois n’est actuellement envisagé.


La crise climatique impose une sortie urgente du charbon et l’abandon progressif de l’ensemble des énergies fossiles.


Il existe désormais un large consensus dans la société pour engager la transition énergétique que les écologistes appellent de leurs vœux depuis des décennies. Elle doit s’appuyer sur les énergies renouvelables et la diminution de la consommation d’énergie (isolation, efficacité énergétique, sobriété). Elle doit surtout être menée de manière démocratique, en associant les collectivités, les citoyennes et les citoyens.


Pourtant, certaines personnalités politiques s’obstinent à proposer des solutions inadaptées et dangereuses. M. Macron a annoncé mardi souhaiter relancer la construction de centrales nucléaires. Mme Christelle Morançais, de son côté, a proposé la construction d’une centrale nucléaire en remplacement de la centrale à charbon de Cordemais.


La construction d’une centrale nucléaire en Loire-Atlantique n’est pas adaptée aux enjeux de notre époque, ni de notre territoire.


Il n’existe aujourd’hui aucune filière viable de traitement des déchets nucléaires, dont la toxicité dépasse l’échelle des civilisations humaines. La centrale de Cordemais est située sur le bord de la Loire. Les dérèglements climatiques accroissent significativement le risque de crue et d’inondation ce qui aurait des conséquences dévastatrices dans le cas d’une centrale nucléaire. L’industrie nucléaire est dépendante des mines d’uranium du Niger et est incapable de mener des projets industriels qu’il s’agisse de la construction ou du démantèlement en tenant des budgets acceptables.


Ces déclarations créent de la confusion et risquent de nous faire prendre du retard dans les investissements nécessaires, déclare Chloé Girardot-Moitié, vice-présidente du Département en charge de la transition énergétique. Il est absurde de vouloir troquer pollution de l’air et du climat par une pollution irrémédiable des sols et des eaux”

Le débat énergétique est pollué par les contre-vérités assénées par les défenseurs du nucléaire sur les ENR, ajoute Laurent Dubost, co-président du groupe écologiste au Département de Loire-Atlantique. Mme Morançais par exemple sous-estime le potentiel, y compris à court terme, de la sobriété et des énergies renouvelables, notamment celles portées par des initiatives citoyennes.”

 

Contact presse : Colin Maheu-Gourmelon 06 78 57 52 81

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