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  • Photo du rédacteurUgo Bessière

Faire du soutien aux territoires un levier pour le climat et la biodiversité

Session budgétaire 26 mars 2024


Je sais l’attachement du Département et de Jean à assurer la cohésion et la solidarité de nos territoires. Grâce à la politique agricole j’ai moi-même pu sillonner le territoire, rencontrer des élus locaux, pour en saisir les différentes couleurs ; j’en ai retenu une certitude : la lutte contre les inégalités territoriales, le soutien aux quartiers prioritaires et zones rurales enclavées sont des combats qui doivent nous rassembler, tant ils sont vitaux.  


Il faut le dire, ces besoins se font de plus en plus nombreux, notamment du fait d’une augmentation de la population, qui doit pouvoir accéder au logement, à la mobilité, aux services publics.  



Nous gagnerons peut-être cette course effrénée, encore que... mais il me parait inconcevable, aujourd'hui en 2024, de faire sans la transition écologique. Les 207 communes et 17 intercommunalités du territoire sont autant de strates à investir, à mobiliser, pour faire évoluer les pratiques, des pratiques qui ont déjà fait leurs preuves, pour la planète mais aussi pour les finances locales, et qui mieux que le réseau BRUDED, initié à l’origine par des maires sans le sous, a pu démontrer que c’était possible de faire mieux avec avec autant sinon moins ? Nous avons ici un devoir d’entrainement, d’exemplarité. 


Nous sommes encore loin de l’idée qu’un euro d’argent public dépensé soit un euro régénératif pour le climat ou la biodiversité.

Mais je tiens à souligner les efforts engagés dans cette voie par le Département et par ces satellites (EPF, CAUE, Habitat44, LAD...) qui se cassent le nez en ingénierie, disons-le, parfois pour résoudre des équations impossibles. 

 

Alors nous avons une proposition à vous faire : en période de modération budgétaire, aucun euro n'est symbolique. Faisons de cette contrainte une opportunité pour renforcer la critérisation et la conditionnalité écologique de nos aides. 

Définissons des barèmes s’il le faut, accordons des bonus si certains veulent aller plus vite et pour passer à l’échelle, mais saisissions le moment pour montrer que le chemin de la sobriété choisie est bien celui de la responsabilité qui rend possible la liberté.  


Car nous sommes responsables, et comptables devant les générations futures, le plus grand des patrimoines c’est ce leg de milliards d'années de vie sur lequel nous sommes assis. Et si à long terme nous serons tous morts, comme dirait l’autre, à court terme nous pouvons encore assurer cette transmission du vivant.  


Je vous remercie.  

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