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  • Photo du rédacteurChloé Giradot-Moitié

Orientations budgétaires 2024: moins de routes, plus de social !

Les orientations budgétaires présentées par ce rapport démontrent la solidité de l’engagement de cette majorité. Le projet stratégique que nous avons adopté dans les premiers mois de notre mandat continue de servir de boussole et 2024 sera aussi l’occasion de démontrer nos engagements dans les actes, au-delà des paroles.





Sans faire la liste des grands moments à venir en 2024, je m’attache quand même à quelques points :

- La mise en œuvre du tant attendu schéma cyclable départemental que nous aurons l’occasion d’étudier et de voter prochainement

- L’application des trois schémas structurants du secteur médico-social : protection de l’enfance, autonomie et personnes en situation de handicap et personnes âgées. Elle se manifeste notamment par une intégration budgétaire du soutien renforcé aux établissements décidés cette année, pas seulement pour rattraper l’inflation mais aussi pour renforcer l’attractivité des métiers

- Une livraison exceptionnelle simultanée de trois collèges pour la prochaine rentrée qui illustre notre engagement pour l’école et pour l’éducation

D’un point de vue strictement financier, ces orientations budgétaires sont aussi issues d’un contexte particulièrement difficile pour le Département, et j’ai envie de dire pour LES Départements.


Ali Rebouh a parfaitement détaillé la situation de ciseaux dans laquelle nous nous trouvons, et nous dénonçons cette logique mortifère de compression des dépenses publiques et de restriction de la capacité d’action des collectivités territoriales.

Le combat pour augmenter les capacités fiscales des collectivités et en particulier des départements est indispensable.


Mais, au-delà de ce combat, et de manière pragmatique, avec le groupe écologiste, nous souhaitons justement ouvrir le débat de la priorisation des investissements. Au vu des compétences et des projets portés par le Département, la principale marge de manœuvre que nous puissions identifier est le budget des investissements routiers.


En effet, à l’heure où la population dans son ensemble est de plus en plus consciente de l’inadéquation entre la plupart des projets routiers et les enjeux écologiques et sociaux ; alors que des millions de Françaises et Français sont coincés dans un mode de vie lourdement menacé par la hausse du prix du carburant, il parait difficile de prioriser la mise en œuvre de certains projets routiers pendant que les dépenses sociales doivent être stabilisées.

Qu’on se le dise : nous ne manquons pas de routes et il y a des priorités plus urgentes et essentielles sur le front du climat et de la solidarité.

Il n’y a aucune surprise dans ce que je dis ici, vous le savez, nous n’avons pas soutenu les projets prévus par la programmation pluriannuelle adoptée en décembre dernier.

Je ne prétends pas revenir sur la décision majoritaire, ni remettre en question le travail de revue des projets mené par Freddy en 2022, mais simplement dégager de la marge de manœuvre pour le prochain exercice.


En ce moment même et depuis plus d’un an, dans les familles, ce sont des questions qui se posent : où couper dans le budget pour se maintenir à flot ?

Au Département, nous ne voyons guère que la programmation routière, dont le gel ou le report de certains projets permet de préserver de la capacité d’action pour d’autres urgences criantes.


Il ne m’appartient pas, il n’appartient pas au groupe écologiste de dire du créneau de dépassement de Treffieux, du contournement de Nort-sur-Erdre ou de la déviation de Machecoul, lequel ou laquelle devrait être hypothéquée en priorité.


Mais si c’est la solution pour nous garantir la capacité de faire face à tous les besoins qui sont massifs pour nos politiques et nos publics prioritaires, alors pourquoi ne pas la considérer ?


Nous sommes convaincu·es que les habitantes et les habitants de Loire-Atlantique comprendront les choix qui peuvent être faits dans le cadre d’un budget contraint. On sait que les élu·es sous estiment énormément la conscience écologique qui a déjà largement pénétré la population. Et si on explique que ces gels, ces reports ou éventuellement ces abandons sont décidés pour privilégier des investissements dans la solidarité, nous serons compris.



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