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  • Photo du rédacteurLaurent Dubost

Le Département doit réduire ses émissions, et il va le faire !


Session budgétaire du 26 mars 2024

 

M le Président, chers collègues 


Le meilleur déchet est celui que l'on ne produit pas, la meilleure eau est celle que l'on ne gaspille pas, le meilleur CO² pour le climat est  celui que l'on ne rejette pas…. 


Ce plan d'atténuation (et non d'adaptation) au changement climatique que nous propose la Vice-présidente Chloé Girardot-Moitié vise à éviter l'émission de gaz à effet de serre, à hauteur de 25% de notre production directe (fonctionnement et compétences). 

Tous les scientifiques s'accordent pour dire que chaque tonne de gaz à effet de serre non rejetée est une contribution essentielle pour éviter une catastrophe climatique et ce d'autant plus que le CO2 reste naturellement présent dans l’atmosphère près d'une centaine d'années après son émission. 


Dans tous ces chiffres concernant la production de gaz à effet de serre, suivant que l'on prend en compte simplement la production territoriale ou si on intègre la production de gaz à effet de serre “importée”, il n’est pas toujours facile de s’y retrouver je vous propose quelques points de repère :


  • Sur la base d'une production moyenne globale et totale de 10 tonnes de CO² par an et par habitant ; la Loire-Atlantique , ses habitants , ses acteurs économiques, ses agriculteurs,…. sont à l'origine d'une production de l’ordre de  15 millions de tonnes de CO² par an. 

  • l'objectif de neutralité carbone , eu égard aux capacités de stockage et de transformation naturelle du CO², autorise une possibilité de production de CO² d’environ 2 tonnes par an et par habitant à l'horizon de 2050 

  • l’effort à réaliser, consiste à réduire notre production de 12 millions de tonnes de CO². Par les accords de Paris, la France s'est engagée à atteindre 50 % de cet objectif dès 2030. Nous devons donc réduire notre production de CO² départementale de 6 millions de tonnes à horizon 2030. 

 

Tout cela pour respecter les objectifs des accords de Paris et ne pas se situer au-delà d’une trajectoire à +4 °C en 2100. Validé par le ministre Christophe Béchu.

 

Oui , cher.es collègues, c’est une montagne d’efforts et d’adaptation que nous avons à gravir ensemble. 

 

Ne pas agir ou agir à la marge, c’est augmenter les risques climatiques, les risques de submersions et d’inondation, de retrait du trait de côte mais aussi les risques sanitaires (canicules, maladies tropicales) … C’est aussi augmenter notre facture pour des travaux d’adaptation indispensables et ce serait là, une stratégie réellement punitive pour le futur si nous n’étions pas ambitieux dès maintenant. 

 

Espérons que les actions entreprises par le Département, auront un effet d’exemple et d’entrainement, nos collégiens pouvant devenir d’excellent prescripteurs, en termes d’alimentation ou de mode de déplacements. 

 

Sachons aussi nous interroger et mesurer les impacts récurrents et durables de toutes nos actions et investissements même lorsqu’elles ne sont pas directement comptabilisées dans notre bilan de gaz à effet de serre…. je pense bien évidement à cet instant à des investissements qui favorisent l’augmentation des trafics routiers individuels ou l’artificialisation de nos zones humides. 

 

Je sais pouvoir compter sur la volonté de Mme la Vice-Présidente, de tous les Vice-Présidents et de leurs services quant à la mise en œuvre de ce programme d’atténuation. 

 

Je reprendrais pour conclure un passage du Petit Prince écrit par Antoine de St Exupéry : 

 

« Pour ce qui est de l'avenir, il ne s'agit pas de le prévoir, mais de le rendre possible ». 

 

Attelons-nous ensemble à cette ambition de maitriser nos émissions de gaz à effet de serre, c’est indispensable à la viabilité  de notre territoires et au confort de leurs habitants. 


Merci de votre attention.

 

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