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Ugo Bessière au Salon de l’Agriculture pour la défense d'un "métier pas comme les autres"

Ugo Bessière s’est rendu au Salon de l’Agriculture à Paris ce jeudi 2 mars pour représenter l'échelle départementale au sein de la délégation d’Europe Ecologie Les Verts. L’occasion de nombreuses rencontres autour des enjeux de renouvellement du modèle agricole et de l'alimentation. Le conseiller départemental chargé du projet alimentaire a notamment pu échanger avec l’Agence BIO, la Confédération Paysanne ou encore l’Alliance des Cuisiniers.




Le moment pour lui d’y défendre un métier d’utilité publique qui nourrit le pays, mais trop qui pâtit d'un manque de reconnaissance de la part de l'Etat. Trop déconsidéré, son renouvellement est menacé. En effet, la moitié des agricultrices et agriculteurs vont partir à la retraite au cours des prochaine années et plus de 100 000 fermes ont disparu en 10 ans. Pour assurer la relève, la jeune génération apparaît donc comme un vecteur central de la transition. Le conseiller départemental est ainsi allé à la rencontre du syndicat des Jeunes Agriculteurs, des étudiants d’AgroParisTech ou encore du lycée ligérien Jules Rieffel.


Main dans la main, l’objectif est ainsi d’accompagner les agricultrices et les agriculteurs vers un système de qualité pour nos cantines et vertueux pour l’environnement. Protéger l’agriculture, c’est protéger notre eau, notre santé, notre cohésion sociale.


"L'alimentation n'est pas une marchandise comme les autres : plus qu'une énième loi, il nous faut un plan d'urgence grande cause nationale pour restaurer notre maillage paysan, protéger la vocation agricole des terres et redonner goût aux jeunes"

Autre objectif majeur, celui de la reconnaissance des agricultrices dont 25% vivent sous le seuil de pauvreté et qui, une fois arrivées à la retraite, touchent une pension moyenne de 500 euros.


Face à ces défis, auxquels s’ajoutent la gestion préoccupante de la grippe aviaire qui menace les élevages en plein air et l’abandon des territoires d’Outre-Mer face au chlordécone, les solutions existent et les écologistes sont les premiers à les défendre. Ainsi, Ugo Bessière demande d’accélérer et d'augmenter les aides pour services rendus à l’environnement (PSE), et de généraliser les repas bio et locaux dans la restauration collective, tout en investissant sur l’agriculture biologique et en clarifiant les labels, notamment ceux évalués au rabais qui se multiplient. Des mesures qui sont par ailleurs bien moins coûteuses que l’inaction. En effet, la malbouffe ainsi que la dépollution des rivières et des sols notamment, entraînent des coûts bien plus importants pour notre système de santé publique, de l'ordre de plusieurs milliards d'euros.


"La restauration collective que nous essayons de développer en 44 est un des leviers principaux : les collèges c'est 34 000 repas par jour, la restauration collective c'est 63 millions de repas par an en Loire-Atlantique, et la valeur économique générée reste fixée sur le territoire, en plus de développer l'artisanat et les filières de transformation locales"

Des idées qu’il a pu notamment mettre en avant lors de son intervention auprès de EHPAD dans le cadre de l’ouverture des Rencontres du Réseau Manger Local 44 le 28 février dernier (voir article par ailleurs)







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