Revue de presse - Paris Match - Publié le 15 mai 2024
Le refus du passage de la flamme olympique fait de nouveau parler. La Loire-Atlantique, comme une trentaine de départements, a refusé de dépenser 180 000€ et les coûts annexes pour l'accueillir. Les budgets départementaux sont serrés et il y a un manque de transparence de la société mandatée par le comité d'organisation des JO sur le détail du forfait de 180 000€.
Sur les rives de la Loire, à Nantes, on pointe aussi le coût pour justifier ce refus, mais pas uniquement. « On voulait connaître le détail des 180 000 euros, expose Louise Pahun, vice-présidente (Les écologistes) du département de Loire- Atlantique. J’ai eu un entretien de trente minutes avec le directeur d’Olbia Conseil, société mandatée par le comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojo) pour organiser le relais de la flamme. Sans réponses précises, hormis ‘’C’est exceptionnel ; c’est de la magie. C’est qu’une fois dans une vie’’… Aucun élément tangible ! Concrètement, on paie quoi ? »
En l’absence de budget prévisionnel, le département de Loire-Atlantique a donc décliné, en s’interrogeant ouvertement en retour de courrier sur ce « manque de transparence », et sur le rôle prépondérant de la société Olbia. « Nous n’avons jamais eu de réponse, déplore Louise Pahun. Nous n’avons pas mis les lunettes écologistes pour refuser la flamme, il n’y a pas de sujet d’empreinte carbone, etc. Nous nous attristons d’ailleurs des appels au boycott par exemple. Mais le seul regret que l’on a, c’est ce manque de transparence ; le CIO vend trop cher son produit et je ne crois guère aux retombées économiques pour une heure de passage. Avec 145 000 euros, on soutient les actions qui rapprochent les personnes en situation de handicap de la pratique sportive, au quotidien, pendant un an. »
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