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  • Photo du rédacteurGroupe écologiste de Loire-Atlantique

Professeur·es en colère !


La grève du 1er février 2024 est la conséquence directe d’un mépris de l’Éducation nationale par les pouvoirs publics depuis bien trop longtemps. Une grève suivie et relayée qui s’est poursuivie le 6 février dans la France entière. Nous soutenons la mobilisation dont le dernier rendez-vous a eu lieu le 15 février.


Rassemblement des professionnels de l'éducation nationale jeudi 15 février 2024 devant la préfecture.
Grève du 15 février 2024.


Le gouvernement joue avec l’école publique en lui infligeant des “réformes sparadraps” (uniformes, SNU…) sans réellement s’attaquer aux vrais problèmes : l’école a besoin de moyens supplémentaires !


Le choc des savoirs ou la stigmatisation des élèves à son paroxysme


Annoncé par Gabriel Attal, éphémère ministre de l’Éducation nationale, le projet de « choc des savoirs », qui s’apparente à de la ségrégation scolaire, exaspère les professionnel·les.


Groupes de niveaux, classes « prépa seconde », labellisation des manuels, réforme des lycées professionnels… : la réforme comprend son lot de mesures qui n’auront malheureusement pour finalité que la stigmatisation des élèves. On l’a bien compris, la mixité scolaire n’est pas le fort du gouvernement Attal avec son ancienne ministre Amélie Oudéa-Castera qui, en enchaînant les polémiques, a bien montré le mépris des dirigeants envers des professions sous tension.


L’idée des groupes de niveaux défendue par le gouvernement est la suivante : en français et en mathématiques les élèves seront divisés en groupes, du plus faible au plus élevé. Une formation de classe stigmatisante alors que la mixité sociale à l’école est la solution pour favoriser la réussite des élèves.


Revaloriser les métiers de l’éducation


Le salaire des enseignants doit être revalorisé et l’effort soi-disant « considérable » fait en 2023 (+100€ par mois, soit 4% d’augmentation) alors que l’inflation atteint plus de 5% n’est pas à la hauteur. L’école est en crise depuis des décennies et il est plus que nécessaire de donner des moyens que d’en enlever, surcharger les classes et fermer des postes.


Les accompagnant·es des élèves en situation de handicap (AESH) sont les grand·es oublié·es alors qu’ils et elles sont essentiel·les. Manque de moyens, manque de formation et de professionnel·les : l’école inclusive est en pleine crise. En 2022 on compte plus de 436 000 enfants en situation de handicap scolarisés dans l’école dite « ordinaire » soit 3 fois plus qu’en 2004. Les enseignant·es sont désemparé·es face à des classes surchargées alors même que des postes sont supprimés. Les places en institut médicoéducatif sont extrêmement rares. Il est absolument essentiel que les AESH soient revalorisé·es et formé·es. Le manque de moyens mis dans l’Éducation nationale est criant et l’école inclusive est dangereusement menacée. Il est nécessaire d’accompagner ces enfants et cela passe par la création d’un véritable statut pour les AESH et des temps complets.


Les revendications des professionnel·les sont légitimes : une augmentation des salaires, des classes moins chargées, plus de moyens, le rejet des groupes de niveau, l’arrêt de la réforme des lycées professionnels, un statut pour les AESH. Les écologistes sont aujourd’hui et demain au côté des équipes enseignantes pour soutenir leurs revendications.










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